Cher Nicolas,
Cette semaine, nouvelle claque pour notre pays : Fitch dégrade la note de la France de AA- à A+. Un signal d'alarme ? Non, le réveil brutal d'une réalité qu'on refuse de voir depuis 25 ans.
L'agence de notation ne fait pas dans la dentelle :
Conséquence directe : la France devra emprunter plus cher. Le service de la dette, déjà premier poste budgétaire, va encore exploser. Devinez qui paiera la facture ?
Jean-Pierre Robin, éditorialiste au Figaro, met le doigt où ça fait mal. L'euro nous a enfermés dans un double piège mortel :
L'euro nous a permis d'emprunter massivement à taux bas. Résultat : la dette publique est passée de 363 milliards en 1980 à 3 300 milliards aujourd'hui. Une multiplication par 8 ! Avec la remontée des taux, c'est l'asphyxie garantie.
Avant, on dévaluait le franc pour retrouver de la compétitivité. Aujourd'hui ? Impossible. Tout repose sur la compression des coûts et la fiscalité. Résultat : désindustrialisation, déficit commercial record, pouvoir d'achat en berne.
« Nous n'avons aucune maîtrise sur le cours de l'euro, ce qui rend bien plus difficile qu'autrefois les ajustements que nécessitent les déséquilibres publics »
— Jean-Pierre Robin, Le Figaro
Comme le dit si bien Le Figaro : « Une croissance à crédit ». On s'est endetté pour consommer, pas pour investir. Les boomers ont fait la fête, les jeunes paieront l'addition.
L'euro devait apporter stabilité et prospérité. Il nous offre aujourd'hui :
1. La fuite en avant : On continue à emprunter jusqu'au prochain déclassement (Moody's et S&P attendent leur tour).
2. La rigueur forcée : Coupes dans les dépenses, baisse des prestations, hausse des impôts. Nicolas trinque encore.
3. La réforme structurelle : Repenser complètement notre modèle. Mais qui en aura le courage politique ?
« L'euro a donné à la France l'illusion d'un argent facile. Aujourd'hui, il révèle toute sa brutalité : moins de marge de manœuvre, plus de contraintes. »
La dégradation de Fitch n'est que le début. Rejoignez le mouvement avant qu'il ne soit trop tard.
Je dis STOP
Fitch a parlé. L'euro montre son vrai visage. Et Nicolas ? Il continue de payer.
L'équipe C'est Nicolas qui paye
La dette publique française aujourd'hui. Multipliée par 8 depuis 1980. L'euro nous a donné l'illusion de l'argent facile.
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